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Et si on éteignait les lumières ? "

Voici la première question que l'association a décidé de mettre en avant.

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La réduction de l'éclairage public 

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En partenariat avec la Ligue de Protection des Oiseaux, les associations Arts et Astres et Kermit,

nous souhaitons aborder cette question avec l'ensemble des habitants.

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  • Avons nous réellement besoin d'avoir nos rues éclairées en permanence la nuit ?

  • Quels sont les effets sur notre sommeil, sur notre santé ?

  • Quelles sont les conséquences sur la biodiversité ?

  • Quelles économies pouvons-nous en tirer, aussi bien en termes énergétiques que financiers ?

  • Est ce que cela va avoir une conséquence sur l'insécurité ?

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Téléchargez le bilan de l'enquête que nous avons réalisée :

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Pour en savoir plus : 

Télécharger le livret : " Pollution lumineuse et idées reçues : 10 réponses pour s'éclairer sur le sujet ", réalisé par Agir pour l'Environnement

Télécharger la synthèse documentaire :  " Extinction de l'éclairage public ", réalisé par Aniane en Transition

Un article paru dans le journal Le Monde recense quelques liens permettant d'approfondir le sujet.

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Avons-nous besoin d'un éclairage durant toute la nuit ?

Réduire l'éclairage public ne signifie pas son extinction totale car il demeure utile pour rentrer chez soi, pour se déplacer. Par contre, nous nous posons la question de son utilité à 3 ou 4 heures du matin. Quels en sont les bénéfices par rapport à la consommation d'énergie colossale qui, elle, demeure la même, que l'éclairage soit utile ou non ? Réduire l'éclairage, c'est donc prendre conscience des enjeux énergétiques et financiers (économie estimée à environ 10 000 €), ainsi que des enjeux sur notre santé, sur la biodiversité, ou la sécurité.

Les échanges que nous vous proposons doivent  permettre à chacun de donner son avis et de trouver des scénarios plus compatibles en fonction des besoins et des enjeux. 

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Les impacts de l'éclairage public sur la santé

Même s'il est difficile de quantifier précisément ces impacts, il apparaît évident qu'une exposition même faible à la lumière ne favorise pas le sommeil. La conséquence directe est donc une baisse de production de la mélatonine, l'hormone qui participe à l'endormissement. Le rythme circadien (alternance veille/sommeil) est donc perturbé, cela se manifeste par des somnolences ou alors  d'autres troubles plus sévères (hypertension, poids…). 

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Les impacts de l'éclairage public sur la biodiversité

Les espèces animales et végétales souffrent particulièrement d'une surexposition lumineuse. Nous avons tous en tête l'image de ces insectes qui tourbillonnent sans cesse autour des points lumineux. Après les pesticides, c'est la seconde cause de mortalité. On  estime à 150, le nombre d'insectes tués par jour et par lampadaires. Le calcul est simple pour Aniane, si nous estimons à 600 le nombre de lampadaires, nous obtenons : 150 x 600 x 365 =  32 850 000 insectes tués par an ! Limitons le massacre ! 

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Les insectes ne sont pas les seuls à souffrir, oiseaux, chauves-souris, amphibiens, abeilles ainsi que les plantes sont également perturbés par la lumière la nuit.

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Eclairages et sécurité

Ce point est le principal frein à la mise en place des ces mesures car l'association lumière et sécurité est un sentiment légitime qui pourtant ne se vérifie pas dans les expériences. Nous avons contacté les services de gendarmerie du département pour obtenir des statistiques sur les délits recensés dans les communes héraultaises qui ont réduit l'éclairage. Pas de réponse de leur part, par contre toutes les municipalités contactées ne nous  ont pas signalé de problèmes particuliers.

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Les informations consultables sur ce sujet montrent elles aussi qu'il n'existe pas de corrélation entre les délits et l'éclairage.

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Dans l'Hérault, nous avons pris contact avec les communes de : Mauguio, Montpeyroux, Clapiers, Prades le lez, Sérignan et Grabels, qui ont déjà franchi le pas.

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Quelles solutions ?

L'objectif n'est pas  de préconiser l'extinction complète mais plutôt d'en limiter l'usage. Les lumières pourraient s'éteindre de minuit à 6 heures du matin ou de 23 heures à 5 heures … tous les scénarios sont possibles.

En complément de l'extinction, la qualité de l'éclairage est un facteur très important pour en limiter les impacts néfastes. Il est primordial que la lumière éclaire la chaussée et non les étoiles. Du bon sens mais il est bon de le rappeler.

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